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L’art de penser à son jardin six mois avant !

| par Garden_Lab

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Chaque automne, c’est la même ritournelle. Il est temps de penser à disperser des bulbes à fleurs de printemps dans son jardin et/ou dans ses potées pour avoir la surprise de généreuses floraisons dès la fin de l’hiver suivant.

La diversité des espèces de bulbes à fleurs est très importante et permet de varier les plaisirs et les ambiances au jardin, sur la terrasse et même sur le rebord de vos fenêtres. Grâce à des mariages de genres et de couleurs différents tels que muscaris, crocus, perce-neige, iphéions, tulipes, jonquilles, fritillaires…, vous vous assurez des floraisons de février à avril.

Ces plantes ont mis au point une stratégie de résistance aux stress astucieuse. Pour résister au froid mais également à la sécheresse, elles concentrent leurs réserves dans un bulbe. Plus fort encore, si, d’aventure, il vous vient l’idée de couper un bulbe en deux dans le sens de la longueur, vous découvrirez en son centre une fleur miniaturisée enveloppée de feuilles en formation et un bourgeon à proximité des racines. Cette fleur attend un signal pour réveiller son métabolisme, développer des racines et s’extraire de son enveloppe. Pour les bulbes de printemps, le signal est le froid !
Lorsque la floraison est terminée, les organes vitaux de la plante se recentrent de nouveau à l’intérieur du bulbe pour résister à la sécheresse. La plante entre alors en dormance.

Pour mettre tous les atouts de votre côté, installez les bulbes à fleurs entre octobre et décembre à leur profondeur de prédilection (à vérifier sur l’emballage des bulbes) dans du terreau avec mycorhize.
Des recherches menées sur des jonquilles ont en effet montré que des bulbes de cette même plante inoculés avec Funneliformis mossae, un champignon mycorhizien de la famille des gloméromycètes étaient plus vigoureux et fleurissaient davantage que leur congénères non mycorhizés.

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