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Terreau avec mycorhize mode d’emploi

août 2019 | par Garden_Lab

La meilleure façon d’optimiser les résultats, c’est à dire de multiplier les mycorhizes dans votre terre est d’utiliser un terreau avec mycorhize à la plantation. Un terreau avec mycorhize est un substrat qui contient le champignon idéalement sous la forme de spores ce qui est le cas de toute la gamme de terreaux avec mycorhize proposée par Premier Tech Horticulture. Une fois que le terreau est dans le sol, la rencontre entre le champignon et la plante se fait totalement au hasard. C’est uniquement lorsque les deux sont très, très proches l’un de l’autre c’est-à-dire de l’ordre de quelques millimètres, qu’ils vont s’échanger des signaux.

Cela vous donne le mode d’emploi :

Le terreau s’applique donc à la plantation et au contact des racines et même mieux en dessous de celles-ci de façon à ce qu’en poussant elles entrent en contact avec les spores du champignon et que la symbiose mutualiste peut se mettre en place.

Dans quel cas a t-on besoin d’ajouter des mycorhizes au sol ?

Les sols dégradés par les activités humaines, les sols naturellement très pauvres et les supports de culture artificiels n’ont pas suffisamment de champignons de type gloméromycètes pour permettre aux plantes de développer la symbiose mycorhizienne qui leur apportera croissance et vigueur.

Il convient d’apporter un substrat avec mycorhize en priorité dans les situations suivantes :

Dans les cultures en pot car le substrat s’épuise rapidement et, de surcroît, certains terreaux stérilisés sont dépourvus de champignons mycorhiziens ; – sur les terres de jardin de ville, tassées, très pauvres en matières organiques ;
– sur les sols pollués par l’activité humaine car les polluants ont déséquilibré leur vie biologique ;
– sur les terres surexploitées par des cultures intensives, en pleine terre et sous serre ;
– au démarrage des cultures au moment des semis et au repiquage des plantes.
La liste des plantes cultivées qui profiteront d’un apport de terreau avec mycorhize est longue. Les plantes annuelles, la majorité des plantes vivaces, des légumes, les arbres fruitiers, les arbres et arbustes d’ornement, les rosiers, une grande partie des plantes d’intérieur sont concernés.

Toutefois, il existe quelques exceptions

C’est le cas des végétaux de la famille des Brassicacées (chou, navet, radis…), des Chénopodiacées (betterave, épinard..) et les Polygonacées (Rhubarbe, renouée…) n’ont nul besoin de mycorhize.
Les Éricacées (bruyère, myrtille, rhododendron…) et des Orchidées développent leur propres mycorhizes, différentes de celles qui se retrouvent dans 85% des espèces végétales terrestres.

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